2 journées d’oxygène

octobre 14th, 2009

Me voilà de retour à Paris. Après 2 jours d’oxygène à Bruxelles.
J’avais vraiment besoin de partir seule quelques jours. Quitter la maison, les enfants, mon mari,  le chien … tout…..
Même si la raison de ce voyage était l’enterrement de mon oncle aux Pays Bas, et que ce n’est pas l’occasion rêvée pour se changer les idées, c’était merveilleux de me retrouver avec mes parents, de voir la famille que j’ai tellement longtemps perdue de vue en Hollande, de diner avec mon frère.
J’ai remis de l’essence dans mon moteur comme ma fille devrait en mettre dans le sien. Seulement que chez elle c’est du Super Sans Plomb 2000 Calories qu’il faut !

Comment elle va?
C’est une question tellement difficile.
Parfois j’ai peur d’être trop négative, trop pessimiste.
Parfois elle est tellement bien qu’on ne peut pas croire qu’elle est malade.
Parfois elle est tellement mal qu’on croit que le moment de l’hospitalisation est arrivé.

Mais j’assume entièrement quand je dis qu’elle ne va pas bien. Psychologiquement elle va même très mal.
Hier elle m’a appelé à midi en pleurant. Pour me dire qu’elle est épuisée et qu’elle ne sait pas comment elle va tenir jusqu’à 18 heures au lycée. J’appelle le lycée et annonce qu’elle quittera l’école à 16 heures. Tant pis pour les convenances, les obligations. Elle est rentrée à 16 heures et ce n’était pas du luxe.

Quand je suis rentré, elle était bien. On a passé la soirée avec Isa à la maison et elle était d’excellente humeur. Le repas? On ne va pas s’affoler : quelques asperges à la vapeur et 1 morceau de sashimi. Pas vraiment du progrès,
Mais j’oublie de dire que le soir avant elle a été au restaurant avec son père, son frère et Isa, et que là elle a très bien mangé ! Donc, hier soir c’était la « compensation de ses excès ».

Aujourd’hui, que des larmes. Des larmes le matin, des larmes l’après midi, des larmes le soir.
Il faut trouver une solution au lycée. Elle n’en peut plus. Elle déteste l’ambiance, les profs, les regards…. Elle veut connaître autre chose. Se dit qu’il n’y a pas QUE ce lycée qui est bien. Qu’il DOIT y avoir d’autres solutions.
Elle a commencé à chercher des alternatives. Moi aussi.
Si je pouvais les changer tous les deux à Noel, ce serait bien.
Mais où?
Lycée international? Impossible. D’autres lycées dans le coin? Elle n’en veut pas.
L’envoyer à l’étranger pendant quelques mois? Impossible tant que sa santé est fragile. Lycée Français à Bruxelles? Et pourquoi ne pas aller 6 mois à Bruxelles? Pourquoi je n’irai pas y vivre avec les enfants pendant 6 mois pour voir si ce changement peut nous faire du bien? A tous.
Peut être complètement idiot et farfelu comme idée, mais j’ai besoin de réfléchir à toutes les alternatives, même si elles ne sont pas forcément applicables.